Engagements
Assumer la place dans le monde d’une France indépendante
  • Refuser le « choc des civilisations », porter une action internationale au service de la paix, promouvoir une conception universelle et non dévoyée des droits humains
  • Réinvestir pleinement l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE)
  • Stopper l’érosion du réseau diplomatique français
  • Offrir l’asile aux lanceurs d’alerte, nouveaux combattants de la liberté au service de l’intérêt général humain, comme Edward Snowden et Julian Assange
  • Défendre la souveraineté et la liberté de l’Ukraine et du peuple ukrainien ainsi que l’intégrité de ses frontières, dans un contexte international de tensions et de guerre sur le continent européen et face aux crimes de guerre décidés par Vladimir Poutine
Construire une défense indépendante, républicaine et populaire
  • Rédiger un livre blanc, adopter une nouvelle loi de programmation militaire et mettre en œuvre notre adaptation au changement climatique
  • Stopper les privatisations des industries d’armement et des missions de défense nationale
  • Prioriser l’acquisition de matériel militaire français dans l’armée et issu des programmes européens auxquels la France participe
  • Mobiliser l’espace numérique et la réalité spatiale pour installer des systèmes défensifs et non létaux contre les agressions et pour la paix
  • Donner à nos services de renseignement la capacité d’anticiper les risques, y compris sanitaires, liés aux bouleversements climatiques
  • Adapter le matériel militaire et l’équipement de nos soldats à la nouvelle donne climatique
  • Lancer un plan d’adaptation des infrastructures militaires vulnérables
  • Simplifier l’indemnisation et la reconnaissance de la blessure psychique au sein de l’armée française
  • Subordonner l’exportation des armements aux principes du droit international et aux partenariats politiques définis démocratiquement par la France, renforcer l’indépendance de la délégation parlementaire dédiée au contrôle des exportations d’armes
  • Lutter contre le mercenariat et la privatisation de la guerre, notamment le recours aux sociétés militaires privées
Renforcer et démocratiser l’ONU
  • Réaffirmer que l’ONU est le seul organe légitime pour la sécurité collective à l’échelle mondiale
  • Exiger la transparence des délibérations du Conseil de sécurité de l’ONU et sa réforme pour une plus juste représentation des continents, en particulier de l’Afrique
  • Œuvrer au renforcement des agences de l’ONU dépendantes de contributions volontaires et augmenter le soutien financier de la France
  • Créer une Organisation mondiale de l’environnement et défendre l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) libérée des intérêts de l’industrie pharmaceutique
  • Réformer l’Organisation de l’ONU pour l’agriculture et l’alimentation (FAO) pour favoriser la souveraineté alimentaire, la régulation des marchés et la bifurcation écologique de l’agriculture
  • Construire avec les États et les populations concernées, sous l’égide de l’ONU, des solutions politiques partout où la paix n’est pas garantie (Proche-Orient, Moyen-Orient, Afrique sahélienne, Cachemire, Caucase, golfe Arabo-Persique, Corne de l’Afrique, etc.)
  • Défendre le droit international et le respect des résolutions de l’ONU grâce au siège de la France au Conseil de sécurité
  • Porter l’idée de la création d’une force d’intervention et de sécurité écologique sous l’égide de l’ONU et d’un traité de non-prolifération des énergies fossiles visant à interdire toute exploration et toute nouvelle exploitation de pétrole, de gaz et de charbon à l’étranger
  • Relancer les processus multilatéraux de désarmement nucléaire et conventionnel dans le cadre de la Conférence du désarmement de l’ONU et la participation de la France comme membre observateur au Traité sur l’interdiction des armes nucléaires (TIAN)
Refonder la coopération économique
  • Porter au sein du Fonds monétaire international (FMI), de la Banque mondiale et de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) des propositions de rupture avec le néolibéralisme international et de démocratisation, et réinvestir la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED)
  • Intégrer le respect des règles fondamentales de l’Organisation internationale du travail dans les accords commerciaux
  • Agir pour l’adoption à l’ONU d’un traité contraignant les multinationales à respecter des normes sociales et environnementales
  • Œuvrer à un règlement collectif des dettes publiques, indépendamment des mécanismes du marché, dans le cadre de la résolution votée par l’Assemblée générale de l’ONU en 2015
  • Proposer une COP mondiale pour la justice sociale et fiscale sous l’égide de l’ONU
Étendre les protections du droit international aux biens communs planétaires
  • Reconnaître le crime d’écocide
  • Soutenir la création d’un tribunal international de justice climatique et environnementale
  • Créer un tribunal international de justice économique pour juger les crimes financiers transnationaux
  • Élargir le dispositif de la licence d’office et lever les brevets sur les vaccins et autres moyens médicaux de lutte contre les pandémies
  • Soutenir activement les négociations en cours d’un traité international de lutte contre les plastiques
  • Faire de la question de l’eau, de sa protection et de son accès pour tous un enjeu prioritaire de la politique internationale et de coopération de la France
  • Jouer un rôle actif dans les négociations pour un traité international de protection des grands fonds marins
  • Défendre la gestion des pôles Arctique et Antarctique comme des biens communs de l’humanité, protégés des activités économiques qui pourraient détruire leurs écosystèmes par le pillage de leurs ressources sous-marines tels les minerais ou les hydrocarbures
Mettre en œuvre une politique migratoire humaniste et réaliste
  • Renforcer l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et organiser une conférence annuelle sur les migrations
  • S’opposer aux accords commerciaux inégaux afin d’éviter aux migrants de devoir quitter leur pays
  • Agir contre les conséquences des bouleversements climatiques par des transferts de technologies et de l’aide financière et matérielle
  • Mettre fin aux violations des droits fondamentaux par Frontex
  • Assumer notre devoir d’accueil et d’humanité envers les réfugiés
  • Faciliter l’accès aux visas, régulariser les travailleurs, étudiants, parents d’enfants scolarisés et instituer la carte de séjour de dix ans comme titre de séjour de référence
  • Garantir l’accès effectif aux soins de toutes et tous face aux instrumentalisations politiques de l’aide médicale d’État (AME)
  • Contribuer à créer un statut de « détresse environnementale » apportant une protection temporaire pouvant devenir durable en fonction de la gravité de la catastrophe ayant entraîné la migration
  • Mettre fin au règlement Dublin et renégocier les accords du Touquet, mettre un terme aux accords maltraitants pour les personnes concernées et à l’instrumentalisation de l’aide au développement
  • Prendre en charge les personnes migrantes grâce à des structures d’accueil et d’hébergement en nombre suffisant sur tout le territoire, en finir avec le délit de solidarité, créer un guichet unique d’accueil
  • Garantir pleinement le droit d’asile
Construire des politiques internationales à partir des Outre-mer
  • Faire des Outre-mer des pôles régionaux de codéveloppement : transfert de technologies auprès des pays voisins, aide logistique et scientifique, établissement de formations de haut niveau bénéficiant à la fois aux étudiants ultramarins et à ceux des pays voisins, coopération militaire de maintien de la paix
  • Rejoindre les coopérations régionales, dans le respect des intérêts stratégiques de la France : la Communauté d’États latino-américains et caraïbes (CELAC) pour les Antilles et la Guyane française, l’Union africaine pour Mayotte, adhérer à la Communauté de développement de l’Afrique australe (CDAA) et participer activement à l’Association des États riverains de l’océan Indien (IORA) pour La Réunion
  • Annuler définitivement le projet Montagne d’or en Guyane
  • Construire l’avenir de la Nouvelle-Calédonie dans le dialogue avec toutes les parties prenantes et par la consultation démocratique de la population
Bâtir des coopérations solidaires et altermondialistes
  • Consacrer 0,7 % du revenu national brut à une aide publique au développement
  • Réformer « l’aide au développement » apportée par l’Agence française de développement (AFD) pour qu’elle ne serve pas les intérêts des régimes oligarchiques et d’entreprises intéressées aux « partenariats publics privés ». Décider de son allocation avec les sociétés civiles sur place, dans un objectif de renforcement des droits humains et des souverainetés populaires et de lutte contre le changement climatique
  • Agir pour la paix et respecter l’indépendance des États et la souveraineté des peuples
  • Relancer le codéveloppement et la coopération notamment dans la lutte contre le changement climatique
  • Appuyer la restructuration des dettes souveraines pour les pays pauvres, annuler leur dette COVID
Unir le bassin méditerranéen occidental autour d’objectifs communs de progrès
  • Organiser un réseau de l’enseignement professionnel et des universités méditerranéennes
  • Créer une force méditerranéenne d’intervention et de sécurité civile pour lutter contre les incendies et pour le secours en mer en cas de catastrophes naturelles
  • Mettre en place une structure commune de lutte contre les pollutions et de gestion de la dépollution de l’écosystème de la mer Méditerranée
  • Étendre à la Méditerranée les normes écologiques applicables dans la mer Baltique, notamment en matière de limitation des émissions liées au trafic maritime
Construire une relation avec l’Afrique basée sur la souveraineté des peuples
  • Organiser un débat suivi d’un vote au Parlement sur les objectifs et l’action de l’armée française au Sahel et au Mali
  • Renforcer la solidarité avec le Sahel et conditionner les aides au respect des droits humains, démocratiques, sociaux et écologiques pour mieux répondre aux besoins immédiats des populations, par une meilleure coordination de l’aide internationale et la prise en compte des dynamiques sociales locales
  • Réviser les accords de défense passés avec les pays africains, pour qu’ils soient conclus dans l’intérêt des peuples et empêchent toute ingérence dans les affaires intérieures des pays africains
  • Permettre aux pays africains des zones CFA (dont la partie ouest est devenue zone ECO) d’avoir une monnaie dont ils aient la souveraineté, et dont ils puissent définir les contours
  • Annuler les dettes « odieuses » de certains pays africains, c’est-à-dire les dettes contractées par des dictatures dans le seul but d’enrichir le clan au pouvoir, ou d’engager des actions qui vont à l’encontre de l’intérêt général
  • Créer une commission d’enquête indépendante afin d’établir le bien-fondé ou non des accusations de bavures à l’égard de l’armée française
Construire une relation avec l’Afrique basée sur la souveraineté des peuples
  • Organiser un débat suivi d’un vote au Parlement sur les objectifs et l’action de l’armée française au Sahel et au Mali
  • Renforcer la solidarité avec le Sahel et conditionner les aides au respect des droits humains, démocratiques, sociaux et écologiques pour mieux répondre aux besoins immédiats des populations, par une meilleure coordination de l’aide internationale et la prise en compte des dynamiques sociales locales
  • Réviser les accords de défense passés avec les pays africains, pour qu’ils soient conclus dans l’intérêt des peuples et empêchent toute ingérence dans les affaires intérieures des pays africains
  • Permettre aux pays africains des zones CFA (dont la partie ouest est devenue zone ECO) d’avoir une monnaie dont ils aient la souveraineté, et dont ils puissent définir les contours
  • Annuler les dettes « odieuses » de certains pays africains, c’est-à-dire les dettes contractées par des dictatures dans le seul but d’enrichir le clan au pouvoir, ou d’engager des actions qui vont à l’encontre de l’intérêt général
  • Créer une commission d’enquête indépendante afin d’établir le bien-fondé ou non des accusations de bavures à l’égard de l’armée française
Faire vivre une francophonie des peuples
  • Défendre l’usage du français dans les institutions internationales
  • Créer un Erasmus francophone
  • Élaborer des contenus éducatifs et des diplômes communs entre pays francophones
  • Renforcer les médias audiovisuels francophones
  • Renforcer l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF)
  • Participer à la création d’une revue scientifique francophone de premier plan au niveau mondial
  • Créer une université francophone proposant notamment un cursus universitaire commun d’accès à tous les métiers relatifs au secteur aérospatial
  • Recréer des espaces d’expressions culturelles francophones (les scènes nationales par exemple)
  • Renforcer le réseau des Instituts et Alliances français
Relancer la découverte de l’espace
  • Lutter contre la course à l’armement spatial tout en garantissant la souveraineté de la France face aux nouvelles menaces
  • Proposer un nouveau traité international pour la non-appropriation des ressources spatiales et la démilitarisation de l’espace
  • Proposer un programme international de dépollution de l’orbite géostationnaire et de nouvelles règles internationales d’occupation des orbites basses
  • Revenir sur la privatisation d’Arianespace et protéger la filière de lancement de satellites, renforcer les moyens du Centre national d’études spatiales
  • Doter la France des moyens de neutralisation des actions hostiles menées contre elle depuis l’espace
  • Interdire les voyages commerciaux et privés dans l’espace, luxe ultra polluant réservé à une minorité
  • Garantir l’utilisation de Galileo par le grand public en rendant obligatoire la double compatibilité Galileo GPS
Les points qui seront mis à la sagesse de l’Assemblée

Dans le cadre des institutions de la Ve République, le Président négociant et signant les traités, aucun gouvernement ne peut prendre des décisions de cette nature sans lui. Il est par ailleurs entendu que l’intérêt national commande que la France parle au monde d’une seule voix. Pour autant, le débat doit avoir lieu avec lui. Les positions sont les suivantes.

La France insoumise proposera le retrait immédiat de la France du commandement intégré de l’OTAN puis, par étapes, de l’organisation elle-même. Elle refusera toute inscription de notre pays dans une alliance militaire permanente dans la région indo-pacifique et ailleurs, ainsi que toute intervention militaire sans mandat de l’ONU. Elle défendra l’idée d’engager la formation d’une nouvelle entente altermondialiste.

Le Parti communiste français soutiendra le retrait de la France du commandement intégré de l’OTAN, puis sa dissolution. Il proposera que la France soit à l’initiative d’une conférence pan-européenne en vue d’un espace commun de paix et de sécurité collective en Europe, sur les bases de l’acte final de la conférence d’Helsinki et de la charte de Paris de 1990. Il défendra le maintien du nucléaire dans la taxonomie européenne.

La France insoumise et le Parti communiste français proposeront de décider, après un débat au Parlement, d’un calendrier de retrait des opérations militaires françaises au Sahel établi avec les nations souveraines concernées.

Europe Écologie-Les Verts et le Parti socialiste soutiendront le renforcement de la coopération militaire au niveau de l’Union européenne, la création d’un commandement militaire opérationnel européen, ainsi que l’intensification des livraisons d’armes à l’Ukraine et la mise en place d’un embargo total et immédiat sur les importations russes de pétrole, de charbon, de combustible nucléaire et de gaz.

Le Parti socialiste sera favorable au maintien de la France dans l’OTAN.

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