"La république vous aime"

“La République vous aime”

 

C’est par ces mots forts que Romain ESKENAZI, député du Val-d’Oise, pour le groupe Socialiste et apparentés, a conclu sa 1ère intervention à la tribune de l’Assemblée nationale sur la montée de l’islamophobie et de la haine anti-musulmans en France. Un appel vibrant à défendre les principes fondamentaux de liberté, d’égalité et de fraternité face aux discriminations croissantes subies par des millions de nos concitoyens.

 

Alors que les actes antimusulmans ont augmenté de 30 % en 2023 et que plus d’un million de personnes se déclarent victimes de racisme chaque année, le député alerte : « Une personne musulmane sur deux au sein de l’UE déclare avoir subi des discriminations (FRA) ; le phénomène est grave et massif ».

 

« En voulant interdire le voile dans la rue, l’extrême droite prouve une fois de plus qu’elle n’est pas un parti républicain. »

 

Dans son discours, il pointe du doigt les amalgames dangereux et les instrumentalisations politiques qui nourrissent la stigmatisation. « Ainsi, en interdisant aux femmes musulmanes portant le voile de faire du sport collectif, d’étudier en faculté ou encore de participer aux sorties scolaires, l’Etat ne ferait que nuire à l’intégration de ces citoyennes et renforce le sentiment d’exclusion et le repli sur soi ». Le député dénonce l’instrumentalisation de la notion fondamentale que constitue la laïcité.

 

Le député appelle à des réponses fermes et concrètes :

  • L’arrêt de la surenchère législative discriminante visant les citoyens de confession musulmane.
  • Une meilleure application des lois existantes contre les actes de haine et de discrimination.
  • Un renforcement des moyens de la DILCRA pour soutenir les associations d’aide aux victimes.
  • Des actions éducatives et de sensibilisation pour combattre les préjugés et promouvoir le dialogue interreligieux.

 

Dans un climat politique marqué par la division, cet appel sonne comme un rappel essentiel : “face à la haine et l’intolérance, opposons l’amour et la bienveillance”

 

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