La décision du Conseil européen de relever de 3 à 5 heures les seuils de retard donnant droit à indemnisation priverait jusqu’à 85 % des passagers actuellement indemnisés de toute compensation.

Elle reviendrait à légitimer les retards de vol et à désarmer les usagers face aux abus des compagnies.

J’ai pris l’initiative de cette tribune transpartisane pour défendre un acquis concret du droit européen, indispensable pour des millions de voyageurs, notamment les plus précaires.


J’en appelle aux députés européens : ne laissez pas passer cette régression. Refusez cette mesure et maintenez le seuil de 3 heures d’indemnisation – c’est une question de protection des consommateurs et de respect des usagers.

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