Engagements

Un nouvel espoir pour les services publics (école, santé, transports, culture et sport...)

Nos propositions pour préserver et développer nos services publics de proximité.

Permettre l’égalité des populations par les services publics
  • Garantir l’accès Ă  tous les services publics essentiels (Ă©cole, gare, hĂ´pital, bureau de poste…) et Ă  des Ă©quipements sportifs et culturels Ă  moins de quinze Ă  trente minutes (en voiture ou en transports collectifs) de tout lieu d’habitation
  • Planifier l’installation de commerces de proximitĂ© avec les communes, notamment en soutenant financièrement l’installation de commerces de première nĂ©cessitĂ© et d’artisans
  • Soutenir le tissu associatif local en maintenant les subventions, en gĂ©nĂ©ralisant les conventions pluriannuelles et en sortant de la logique des appels Ă  projets
  • Organiser des Ă©tats gĂ©nĂ©raux des quartiers populaires et des Ă©tats gĂ©nĂ©raux des espaces ruraux pour construire une vĂ©ritable Ă©galitĂ© territoriale notamment dans les services publics
Faire passer la santé d’abord et reconstruire les établissements de santé publics, notamment les hôpitaux
  • Reconstruire le service public hospitalier
  • Instaurer le « 100 % SĂ©cu » en remboursant Ă  100 % les soins de santĂ© prescrits et en intĂ©grant les complĂ©mentaires santĂ© dans la SĂ©curitĂ© sociale
  • Rouvrir des services d’urgences, des maternitĂ©s et des EHPAD publics assurant un service de santĂ© public de proximitĂ© Ă  moins de trente minutes de chaque Français
  • Sortir du tout T2A (tarification Ă  l’activitĂ©) et de la politique du chiffre qui met les Ă©tablissements hospitaliers en situation de conflits d’intĂ©rĂŞt avec la SĂ©curitĂ© sociale
  • Engager un plan pluriannuel de recrutement et de prĂ©-recrutement des professionnels du soin et du mĂ©dico-social (mĂ©decins, infirmiers, aides-soignants et personnels administratifs), revaloriser les mĂ©tiers et les revenus et augmenter les capacitĂ©s d’accueil des Ă©tablissements de santĂ© publics, notamment les hĂ´pitaux
  • Actionner tous les leviers pour combattre les dĂ©serts mĂ©dicaux : crĂ©ation de centres de santĂ© pluridisciplinaires publics et embauche de mĂ©decins salariĂ©s, augmentation des moyens des facultĂ©s de mĂ©decine pour permettre une vĂ©ritable suppression du numerus clausus, mobilisation de la mĂ©decine libĂ©rale et hospitalière, coopĂ©ratives mĂ©dicales, conventionnement sĂ©lectif, obligation temporaire d’installation, etc.
  • DĂ©velopper la santĂ© environnementale : faire du plan national santĂ© environnement (PNSE) un moyen d’éradiquer les maladies chroniques liĂ©es Ă  la pollution de l’air, Ă  la malbouffe et Ă  l’exposition aux pollutions dans un cadre professionnel (pesticides, radioactivitĂ©, amiante, produits chimiques)
  • Mettre fin Ă  l’épidĂ©mie de VIH en France en 2030 par un grand plan national de dĂ©pistage et de traitement
  • Faire de la santĂ© mentale une grande cause du quinquennat : renforcer les moyens des centres mĂ©dico-psychologiques (CMP) et des structures dĂ©diĂ©es au handicap psychique, et augmenter le nombre de places en facultĂ© de mĂ©decine dans la filière psychiatrique
  • ProtĂ©ger la recherche en santĂ© de la finance
S’organiser pour faire face aux pandémies
  • Adopter un plan de prĂ©vention et d’adaptation aux pandĂ©mies respectueux des libertĂ©s fondamentales, basĂ© sur la sociĂ©tĂ© du roulement, la souverainetĂ©, la planification sanitaire et des politiques d’« aller vers » qui favorisent l’accès Ă  la vaccination
  • Abroger les lois sur l’état d’urgence sanitaire et le passe sanitaire et le remplacer par un nouveau dispositif de gestion des crises sanitaires discutĂ© au Parlement
  • PrĂ©voir la levĂ©e des brevets sur les mĂ©dicaments et les Ă©quipements nĂ©cessaires Ă  une rĂ©ponse sanitaire urgente, rendre obligatoire le partage de connaissances, de compĂ©tences et de technologies en vue d’une production massive et Ă©quitablement rĂ©partie des biens mĂ©dicaux de première nĂ©cessitĂ©
  • RĂ©quisitionner temporairement les entreprises indispensables Ă  la production de matĂ©riel sanitaire (masques, tests, purificateurs) et de secours
  • Assurer notre souverainetĂ© sanitaire en dĂ©veloppant des filières de production de mĂ©dicament et Ă©quipements mĂ©dicaux
  • Faire un pĂ´le public du mĂ©dicament qui devra :
    • Assurer une relocalisation de la production de mĂ©dicaments et des vaccins nĂ©cessaires Ă  la souverainetĂ© sanitaire
    • Garantir l’approvisionnement d’une rĂ©serve stratĂ©gique
    • Assurer le contrĂ´le des prix sur l’ensemble des produits de santĂ© et communiquer sur leurs coĂ»ts rĂ©els
    • Permettre la transparence sur le financement de la recherche et du dĂ©veloppement
    • Mettre en place une conditionnalitĂ© des aides perçues par les entreprises privĂ©es pour la recherche de vaccins et mĂ©dicaments
    • Produire et diffuser massivement les vaccins et traitements passĂ©s sous licence d’office
En finir avec l’abandon des Outre-mer
  • Engager un plan pluriannuel d’investissement et de dĂ©veloppement des services publics (transports, Ă©ducation, santĂ©, logement, culture), dont la possibilitĂ© a Ă©tĂ© dessinĂ©e dans les propositions des mouvements sociaux notamment en Guyane et Ă  Mayotte
  • Assurer la continuitĂ© territoriale (desserte de service public Ă  tarifs rĂ©glementĂ©s) et le dĂ©senclavement intraterritorial (en Guyane notamment, sans destruction de la forĂŞt primaire) et extraterritorial
  • Garantir l’accueil scolaire et la santĂ© publique gratuite pour tous
  • Soutenir l’enseignement des langues et des cultures d’Outre-mer, et intĂ©grer dans les programmes scolaires nationaux, en France hexagonale et Outre-mer, l’enseignement de l’histoire des Outre-mer
  • Mettre en place un encadrement des prix sur les produits de première nĂ©cessitĂ© pour lutter contre la vie chère
  • En finir avec les discriminations affectant la population locale dans le recrutement de la fonction publique
  • Élaborer avec les assemblĂ©es locales des plans d’action contre le chĂ´mage des jeunes, en favorisant notamment la relocalisation de l’économie
  • Proposer des sessions de formation (histoire, gĂ©ographie, culture et enjeux locaux) pour les fonctionnaires non originaires des Outre-mer
  • Engager un plan de rattrapage spĂ©cifique pour la protection de l’enfance dans les Outre-mer : doter chaque collectivitĂ© de structures de protection de l’enfance et de protection maternelle et infantile adaptĂ©es, recruter du personnel et le former aux problĂ©matiques locales
DĂ©velopper un service public des arts et de la culture
  • Porter le budget consacrĂ© Ă  l’art, Ă  la culture et Ă  la crĂ©ation Ă  1 % du PIB par an
  • Restaurer un service public de la culture ambitieux pour les acteurs culturels et le public
  • Reprendre les grands travaux culturels pour mettre un terme aux inĂ©galitĂ©s territoriales en matière de structures de crĂ©ation, d’enseignement, de diffusion et de mĂ©moire artistique et culturelle
  • Étendre la gratuitĂ© dans tous les musĂ©es et monuments publics, encadrer Ă  la baisse les tarifications dans l’offre publique comme privĂ©e (cinĂ©ma, salles de concerts, etc.)
  • CrĂ©er une mĂ©diathèque publique en ligne gratuite regroupant les Ĺ“uvres tombĂ©es dans le domaine public et une proposition d’œuvres rĂ©centes programmĂ©es temporairement sur la base de Gallica
  • Soutenir la crĂ©ation et l’appropriation par tous des Ĺ“uvres et pratiques culturelles, en revalorisant l’éducation artistique Ă  l’école, les conservatoires, l’éducation populaire et la place de la culture dans les comitĂ©s d’entreprise
  • Revenir sur les privilèges fiscaux excessifs liĂ©s au mĂ©cĂ©nat culturel
  • AmĂ©liorer le rĂ©gime des intermittents du spectacle sur la base du socle commun de revendications du mouvement des occupations de théâtres de 2021 et l’étendre aux autres professions culturelles et Ă©vĂ©nementielles discontinues, comme les « extras » de l’hĂ´tellerie-restauration et les guides-confĂ©renciers
  • CrĂ©er un Centre national des artistes-auteurs qui organisera des Ă©lections professionnelles afin de concevoir un rĂ©gime de protection sociale adaptĂ© Ă  ces professions
  • Harmoniser les statuts des personnels enseignants artistiques et rĂ©organiser la filière de la recherche artistique au travers de l’enseignement supĂ©rieur
  • Lancer un plan de formation et de recrutement d’emplois culturels de proximitĂ©, notamment Ă  destination des jeunes
Investir dans la recherche et les sciences
  • Porter le financement de la recherche publique Ă  1,5 % du PIB d’ici 2027
  • Financer des plans gĂ©nĂ©raux de thèmes de recherche sur des secteurs d’avenir
  • Rehausser le niveau d’investissement public dans la recherche
  • Bâtir un statut protecteur pour les jeunes chercheurs
  • DĂ©velopper des universitĂ©s plus ouvertes sur la sociĂ©tĂ© avec des services dĂ©diĂ©s chargĂ©s d’organiser le lien entre les chercheurs et la population, dans un esprit de diffusion des savoirs et de rĂ©flexion citoyenne sur leur usage
  • Organiser le dialogue entre sciences et sociĂ©tĂ© : dĂ©bats citoyens, diffusion de programmes scientifiques sur les chaĂ®nes publiques
  • CrĂ©er un service public de la publication scientifique avec des licences ouvertes pour permettre aux citoyens et universitĂ©s d’accĂ©der gratuitement aux articles des chercheurs sans enrichir les revues et bases de donnĂ©es privĂ©es
  • Renforcer les grands instituts publics de recherche (CNRS, Inserm, Inra, etc.), garants des recherches d’intĂ©rĂŞt gĂ©nĂ©ral et supprimer l’Agence nationale de la recherche
  • Participer Ă  l’émergence de revues scientifiques francophones en accès libre
  • Remplacer le Haut Conseil de l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supĂ©rieur par une Ă©valuation des formations et unitĂ©s de recherche faite en concertation entre les diffĂ©rents acteurs de la recherche dans le cadre du Conseil national de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche (CNESER) et du Conseil national des universitĂ©s (CNU)
  • Promouvoir une charte Ă©thique internationale de l’usage des technosciences
  • Assurer l’autonomie de la recherche fondamentale et la pĂ©rennitĂ© du financement de la recherche en mettant fin aux pratiques systĂ©matiques d’appel Ă  projet
Libérer le sport et les corps de l’argent
  • Agir pour la crĂ©ation d’une association sportive dans tous les Ă©tablissements scolaires du premier degrĂ© pour rendre gratuite et accessible la pratique d’une activitĂ© physique encadrĂ©e par des enseignants et des Ă©ducateurs
  • Aller vers quatre heures d’EPS dans les cursus scolaires
  • Augmenter la taxation sur les retransmissions sportives Ă  la tĂ©lĂ©vision pour contribuer au financement du sport amateur
  • DĂ©mocratiser la gestion des fĂ©dĂ©rations sportives et assurer la souverainetĂ© des licenciĂ©s sur leur fĂ©dĂ©ration, en encourageant des modes d’organisation plus coopĂ©ratifs (type SCIC)
  • Rembourser le sport santĂ©, ou « sport sur ordonnance », grâce Ă  la SĂ©curitĂ© sociale
  • GĂ©nĂ©raliser l’activitĂ© physique adaptĂ©e dans les Ă©tablissements mĂ©dico-sociaux
  • Rendre effectif le droit Ă  l’apprentissage de la natation dans le cadre scolaire pour toutes et tous
  • Promouvoir le sport fĂ©minin, instaurer la paritĂ© dans la retransmission tĂ©lĂ©visuelle des grands Ă©vĂ©nements sportifs et les rendre accessibles sur des chaĂ®nes publiques
  • Renforcer l’accessibilitĂ© aux Ă©quipements sportifs des personnes en situation de handicap et la visibilitĂ© des Ă©vĂ©nements de handisports
  • ReconnaĂ®tre la spĂ©cificitĂ© des sourds et malentendants dans les compĂ©titions sportives olympiques
  • RedĂ©ployer et renforcer les conseillers techniques et sportifs (CTS) sur tout le territoire
  • Mettre en place un plan national d’urgence pour la construction et la rĂ©novation des Ă©quipements sportifs
  • Favoriser la gratuitĂ© des activitĂ©s sportives pour les populations les plus pauvres avec une prise en charge Ă  50 % des licences sur critères sociaux par l’État
  • Organiser la mise en place rĂ©elle, Ă  la fois contrĂ´lĂ©e et Ă©valuĂ©e, d’un plan d’action, de formation et de sensibilisation sur les violences sexuelles, le harcèlement et les LGBT-phobies dans le sport
  • RĂ©activer l’Instance nationale du supportĂ©risme
Éradiquer l’illettrisme et développer l’alphabétisation
  • Éradiquer l’illettrisme pour les jeunes sortis du système scolaire et les adultes Ă  l’horizon 2027
  • DĂ©velopper les structures d’alphabĂ©tisation et les cours de langue française pour les personnes non francophones
  • Engager un plan de lutte contre l’illettrisme en milieu carcĂ©ral
  • Financer des programmes associatifs d’accompagnement
  • RepĂ©rer les personnes en situation d’illettrisme par des actions nationales et annuelles, et leur proposer une remise Ă  niveau gratuite
Faire le service public de la petite enfance
  • CrĂ©er un service public de la petite enfance et ouvrir 500 000 places en crèche et modes de garde adaptĂ©s sur cinq ans, en assurant l’égalitĂ© territoriale et la possibilitĂ© pour chaque famille d’accĂ©der Ă  un mode de garde
  • Planifier la crĂ©ation de crèches (publiques et d’entreprises publiques) et de jardins d’enfants Ă  effectifs rĂ©duits garantissant un accès Ă  un espace extĂ©rieur contenant une vraie vĂ©gĂ©tation
  • Augmenter les moyens humains et matĂ©riels pour amĂ©liorer les conditions de travail dans les structures existantes
  • Aller vers la gratuitĂ© des crèches publiques en commençant par gĂ©nĂ©raliser la tarification progressive
Reconstruire une école globale pour l’égalité et l’émancipation
  • Assurer la gratuitĂ© rĂ©elle de l’éducation publique, y compris le transport et les activitĂ©s pĂ©riscolaires, fournir gratuitement aux Ă©lèves les manuels scolaires, ainsi que des fournitures sans marque, pour assurer une rĂ©elle Ă©galitĂ© des conditions entre Ă©lèves et lutter contre l’intrusion marchande Ă  l’école
  • Aller vers la gratuitĂ© des cantines scolaires en lien avec les collectivitĂ©s locales
  • Assurer l’égalitĂ© devant l’école :
    • RĂ©duire partout les effectifs par classe pour faire mieux que la moyenne europĂ©enne, qui est actuellement Ă  19 Ă©lèves par classe, en priorisant les classes de prĂ©-Ă©lementaire, les lycĂ©es professionnels et les Ă©tablissements relevant de l’éducation prioritaire
    • Permettre la scolarisation dès 2 ans pour les parents qui le souhaitent
    • Objectif « zĂ©ro dĂ©crocheur » : renforcer les dispositifs de rattrapage scolaire en proposant des accompagnements collectifs et individuels adaptĂ©s. RĂ©tablir les RASED dans le premier degrĂ©
    • Établir une nouvelle carte scolaire intĂ©grant les Ă©tablissements privĂ©s, et une carte de l’éducation prioritaire qui rĂ©ponde aux besoins Ă©ducatifs et mette fin Ă  la sĂ©grĂ©gation scolaire, en concertation avec les collectivitĂ©s, syndicats et associations de parents d’élèves
    • Moduler le financement des Ă©tablissements privĂ©s sous contrat en fonction de leur respect de la carte scolaire et des obligations de mixitĂ© scolaire
    • Étendre la scolaritĂ© obligatoire Ă  18 ans, en proposant, si nĂ©cessaire, une garantie d’autonomie Ă  partir de 16 ans
    • Garantir la variĂ©tĂ© des langues vivantes enseignĂ©es et leur apprentissage dès le CP
    • Augmenter le nombre de classes pour les Ă©lèves primo-arrivants
  • Revaloriser les personnels de l’Éducation nationale et renforcer les moyens :
    • Rattraper et mettre fin au gel du point d’indice, revaloriser les grilles salariales en engageant une nĂ©gociation avec les organisations syndicales
    • Adopter un plan pluriannuel de recrutement pour l’ensemble des concours, avec un dispositif de prĂ©recrutement au mĂ©tier d’enseignant favorisant l’accès des jeunes de tous les milieux sociaux, crĂ©er des Ă©coles professionnelles de l’enseignement
    • Renforcer partout les effectifs de la vie scolaire et reconnaĂ®tre leur rĂ´le pĂ©dagogique (assistants d’éducation, assistants pĂ©dagogiques)
    • Mettre fin aux Ă©valuations et aux contrĂ´les permanents en affirmant la libertĂ© pĂ©dagogique, redĂ©finir les relations entre la hiĂ©rarchie et les personnels pour en finir avec le management descendant Ă  l’origine de nombreuses souffrances au travail
    • CrĂ©er un vĂ©ritable service public d’accompagnement des Ă©lèves en situation de handicap, avec un nouveau corps de fonctionnaires, en formant et titularisant les actuels AESH (accompagnants des Ă©lèves en situation de handicap)
    • Mettre en place une aide administrative et Ă©ducative aux directeurs d’école et amĂ©liorer le mode de dĂ©charge d’enseignement pour tous les directeurs d’écoles maternelle et Ă©lĂ©mentaire
    • Renforcer la mĂ©decine scolaire en garantissant le nombre de personnels par Ă©tablissement
  • Restaurer le cadre national du service public d’éducation :
    • Garantir le caractère unifiĂ© du service public de l’éducation nationale sur les contenus d’enseignement, les modalitĂ©s de recrutement et les statuts des personnels
    • RĂ©tablir le diplĂ´me national du baccalaurĂ©at, abroger les contre rĂ©formes Blanquer du lycĂ©e et de la voie professionnelle
    • Abroger la loi Carle, qui oblige les mairies Ă  financer les Ă©coles privĂ©es d’autres communes
  • Faire de l’école le levier de la bifurcation Ă©cologique et dĂ©mocratique :
    • IntĂ©grer l’enjeu Ă©cologique dans les programmes de la maternelle au lycĂ©e et introduire de nouveaux enseignements pratiques (rĂ©paration, construction, cuisine, jardinage…)
    • Porter l’alimentation dans les cantines scolaires Ă  100 % biologique et locale, rĂ©duire la part des protĂ©ines carnĂ©es au profit des protĂ©ines vĂ©gĂ©tales et imposer une option vĂ©gĂ©tarienne quotidienne
    • Construire de nouveaux Ă©tablissements et rĂ©nover le bâti existant afin de prendre en compte les enjeux sanitaires et environnementaux (dĂ©samiantage notamment)
    • Étendre le droit de rĂ©union et d’association pour les lycĂ©ennes et lycĂ©ens
    • Renforcer l’éducation Ă  l’égalitĂ©, contre le sexisme et les discriminations, dans les programmes scolaires
    • Renforcer la prĂ©vention contre le harcèlement scolaire et la lutte contre les addictions
    • Formuler un projet « d’école globale » : rendre cohĂ©rent scolaire et pĂ©riscolaire
Qualifier tout le monde
  • Augmenter le nombre de classes et de lycĂ©es professionnels et agricoles publics
  • CrĂ©er des centres polytechniques professionnels, associant des formations publiques allant du certificat d’aptitude professionnelle (CAP) au brevet de technicien supĂ©rieur (BTS)
  • RĂ©tablir l’encadrement de la crĂ©ation de centres de formation des apprentis (CFA) sous l’autoritĂ© des rĂ©gions
  • Interdire les diplĂ´mes privĂ©s professionnels, assurer la reconnaissance des diplĂ´mes et des formations qualifiantes dans les conventions collectives
  • RĂ©tablir le baccalaurĂ©at professionnel en quatre ans et y renforcer les enseignements gĂ©nĂ©raux
  • ProtĂ©ger les cursus courts dans l’enseignement supĂ©rieur et encourager la poursuite d’études après un bac professionnel ou technologique (BTS, DUT, licences professionnelles…)
  • Structurer les filières professionnelles qui rĂ©pondent aux besoins en main-d’œuvre de la bifurcation Ă©cologique et sociale
  • Redonner et dĂ©velopper les moyens humains et financiers de formation aux lycĂ©es agricoles publics
  • Permettre l’accès et la gratuitĂ© des places d’internat aux Ă©tudiants et apprentis mineurs sous condition de ressources et pour les plus Ă©loignĂ©s des lieux d’apprentissage
  • RĂ©instaurer un service public national de l’orientation en y associant les rĂ©gions
  • RĂ©server la taxe d’apprentissage aux Ă©tablissements publics
Refonder l’enseignement supérieur
  • Supprimer la sĂ©lection Ă  l’universitĂ© aggravĂ©e par Parcoursup
  • CrĂ©er des nouvelles places pour rĂ©pondre aux besoins, en particulier en première annĂ©e et dans les formations courtes de l’enseignement supĂ©rieur
  • Instaurer la gratuitĂ© de l’enseignement supĂ©rieur, de la licence au doctorat
  • Abroger l’augmentation des frais d’inscription dĂ©cidĂ©e par Macron pour les Ă©tudiants Ă©trangers
  • Redonner Ă  l’enseignement supĂ©rieur et Ă  la recherche les moyens nĂ©cessaires en les fondant sur des financements pĂ©rennes et une augmentation pĂ©renne du budget des universitĂ©s et des centres de recherche
  • Recruter 30 000 personnels statutaires dans l’enseignement supĂ©rieur et la recherche en cinq ans et revaloriser tous les personnels, y compris techniques et administratifs
  • Mettre fin Ă  la prĂ©caritĂ© des personnels de l’enseignement supĂ©rieur par la titularisation de ceux qui effectuent des missions pĂ©rennes et en abrogeant la loi de programmation de la recherche pour les annĂ©es 2021 Ă  2030
  • Mettre en place un service de santĂ© universitaire dotĂ© d’effectifs suffisants permettant l’accès gratuit Ă  la santĂ©, Ă  la prĂ©vention et Ă  un accompagnement psychologique
  • Aligner par le haut les moyens octroyĂ©s entre filières (classes prĂ©paratoires, Ă©coles post-bac liĂ©es aux formations sanitaires et sociales, grandes Ă©coles publiques…)
  • Interdire le caractère lucratif des Ă©coles privĂ©es de l’enseignement supĂ©rieur
  • Lancer un grand plan pour l’immobilier universitaire, incluant la construction et la rĂ©novation de laboratoires, d’amphithéâtres et lieux de vie sociale, citoyenne et Ă©tudiante
  • Construire 15 000 logements Ă©tudiants supplĂ©mentaires par an, rĂ©nover et remettre aux normes de sĂ©curitĂ© et environnementales les logements existants
Les points qui seront mis à la sagesse de l’Assemblée

    Le Parti socialiste et Europe Écologie-Les Verts soutiendront le remboursement à 100 % des soins prescrits mais proposeront que cela se fasse sans intégration des complémentaires santé dans la Sécurité sociale. Le Parti communiste français souhaite que les complémentaires santé puissent se concentrer sur des missions de prévention et de gestion de centres de santé.

    Ils soutiendront la ratification de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires, la co-officialisation des langues régionales et l’enseignement bilingue et immersif des langues régionales et le rôle de service public des réseaux associatifs pleinement reconnus.

    Europe Écologie-Les Verts défend une réforme de l’Agence nationale de la recherche fondée sur une logique de coopération plutôt que de compétition entre instituts de recherches, universités incluses, et renforçant la part des crédits récurrents délaissée au profit des appels à projets.

    Le Parti socialiste ne soutiendra pas l’interdiction des subventions extralégales des collectivités à l’enseignement privé, notamment pour le périscolaire, ainsi que l’abrogation des lois relatives aux libertés et responsabilités des universités (LRU) et Fioraso et du principe d’autonomie des universités.